Il faut bien comprendre l'envers de la médaille si on veut défendre l'avers de celle-ci.
Une telle polémique a existé dès le commencement du christianisme, et les écrits des «pères de l'église» eux-mêmes indiquent suffisamment qu'ils s'étaient constamment trouvés dans la nécessité de défendre ce que l'intelligentsia « païenne » regardait comme une fable absurde et forgée de toutes pièces sans le moindre commencement de preuve historique. Du point de vue des non-chrétiens, le Nouveau Testament pouvait être légitimement qualifié d'ensemble de «fictions d'évangile» - titre d'un ouvrage de Randel Helms, Fictions d'Évangile. - Un exemple parmi d'autres, certainement le mieux connu : Celse. - ROUGIER Louis, Celse ou Le conflit de la civilisation antique et du christianisme primitif, éd. du Siècle, coll. Les Maîtres de la pensée antichrétienne, 1925, XXXIII-440 p.- où l'auteur s'est attaché à la reconstitution du Discours vrai de Celse, la faisant précéder d'une importante introduction, à partir des fragments et des résumés conservés par Origène. Celse y défendait le point de vue de la critique éclairée, contre l'esprit de secte qui était indiscutablement celui du christianisme à ses origines. L’empereur Julien, qualifié d'apostat par l'Eglise, succédant aux empereurs "chrétiens" constantiniens, réautorisa les cultes païens, et affirma : "Si quelqu’un veut savoir la vérité en ce qui vous concerne, chrétiens, il saura que votre impiété est partiellement constituée de l’audace juive, et aussi de l’indifférence et du sens de la confusion des Gentils, et que vous avez mélangé non pas leurs meilleures, mais leurs pires caractéristiques." Une fois mort, c'est l'Eglise de Rome qui s'imposa et les historiens chrétiens n'ont pas eu beaucoup de contradicteurs pendant les 15 siècles de domination religieuse en Europe, avec l'aide de l'inquisition et des autodafés.
Au siècle dernier, Albert Churchward soutenait déjà que «Les Évangiles canoniques peuvent apparaître comme une collection d'affirmations tirées des mythes et de l'eschatologie des égyptiens» - L'origine et l'évolution de la religion, par Albert Churchward, p. 394.- Dans Contrefaçons dans le christianisme, Joseph Wheless affirme que «Les Évangiles sont tous des contrefaçons sacerdotales postérieures d'un siècle à leurs dates alléguées.» - Contrefaçons dans le christianisme, par J. Wheless, p. XVIII.
- A la recherche du Jésus historique, le docteur Albert Schweitzer a conclu en 1906 à l'impossibilité d'appréhender la réalité du Jésus historique tel que décrit dans les évangiles ; c'est une «fraude de la tradition» élaborée au second siècle avec force dogmes. - Le Secret historique de la vie de Jésus, Albin Michel, 1961.-
La contrefaçon dont faisaient l'objet les textes de référence durant les deux premiers siècles d'existence de l'Église chrétienne était à ce point effrénée et communément répandue qu'une nouvelle expression fut inventée pour la décrire, celle de «fraude pieuse». Les auteurs de certains Évangiles et épîtres «apocryphes» ayant fleuri durant les deux premiers siècles de notre ère ont même admis avoir forgé de toutes pièces de tels documents (Wheless, op. cit.). Une telle tromperie est par ailleurs maintes fois tenue pour légitime par l'Encyclopédie Catholique (ibid.).
Certains des plus «grands» des pères de l'Église, tels qu'Eusèbe de Césarée, saint Iréné ou saint Jérôme, ont été reconnus par leurs propres pairs comme d'incroyables menteurs ayant régulièrement conté leurs propres fictions sur ce que «le Seigneur» aurait dit et fait pendant «Son» séjour allégué parmi les hommes.
L'affirmation selon laquelle Jésus-Christ n'est qu'un personnage mythique peut être établie, non seulement sur la base des travaux des dissidents et des «païens» ayant connu la vérité du christianisme, et qui ont été perfidement réfutés, voire assassinés pour leur opposition aux ecclésiastiques chrétiens et «pères de l'Église» qui dupaient les masses de leurs fictions, mais également par les écrits des chrétiens eux-mêmes, qui révèlent sans discontinuité qu'ils ont toujours su que l'histoire de Jésus-Christ n'était qu'un mythe fondé sur les récits ayant trait à des divinités plus anciennes et qui peuvent être rapportés à la totalité du monde antique alors connu. Dans les faits, c'est le Pape Léon X, qui, averti de la vérité du christianisme en raison de son rang élevé dans la hiérarchie de l'Église, fit cette curieuse déclaration: «Quel bénéfice cette fable du Christ ne nous a-t-elle pas déjà apporté !» (Dictionnaire philosophique de Voltaire) - Cela a été rapporté par Pic de la Mirandole. Et par Spinoza : C'est le jugement qu'en portait le Pape Léon X., comme il parait par ce mot si connu et si hardi dans un siècle où l’esprit philosophique avait fait encore si peu de progrès. « On sait de temps immémorial, disait-il au Cardinal Bembo, combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable ! ».
- L'Encyclopédie des mythes et des secrets, de Barbara Walker, p. 471, citée par le Rév. Taylor, dans son Diegesis (renvoi de bas de page, p. 35) rapporte une version légèrement différente du mot de Léon X (Jean de Médicis): «Il est bien connu combien, de temps immémorial, cette fable du Christ nous a été profitable.» (Lettre au cardinal Bembo). Son troisième successeur, Paul III, alias Alexandre Farnèse, confiera au duc de Mendoza, ambassadeur d'Espagne à Rome que, n'ayant pu découvrir aucune preuve de la réalité historique du Jésus-Christ de la légende chrétienne, il était dans l'obligation de conclure à un dieu solaire mythique de plus.
Preuves qu'on retrouve dans les ouvrages de Robert Ambelain, suivants :
- Jésus et le mortel secret des Templiers,
- La Vie Secrète de Saint Paul,
- Les lourds secrets du Golgotha -(R. Laffont éd., 1972)
Cet historien a fait un long et patient travail de recherche avant d'en conclure à un Jésus très différent de celui qu'a littéralement créé Saul, alias Saint Paul.
Une telle polémique a existé dès le commencement du christianisme, et les écrits des «pères de l'église» eux-mêmes indiquent suffisamment qu'ils s'étaient constamment trouvés dans la nécessité de défendre ce que l'intelligentsia « païenne » regardait comme une fable absurde et forgée de toutes pièces sans le moindre commencement de preuve historique. Du point de vue des non-chrétiens, le Nouveau Testament pouvait être légitimement qualifié d'ensemble de «fictions d'évangile» - titre d'un ouvrage de Randel Helms, Fictions d'Évangile. - Un exemple parmi d'autres, certainement le mieux connu : Celse. - ROUGIER Louis, Celse ou Le conflit de la civilisation antique et du christianisme primitif, éd. du Siècle, coll. Les Maîtres de la pensée antichrétienne, 1925, XXXIII-440 p.- où l'auteur s'est attaché à la reconstitution du Discours vrai de Celse, la faisant précéder d'une importante introduction, à partir des fragments et des résumés conservés par Origène. Celse y défendait le point de vue de la critique éclairée, contre l'esprit de secte qui était indiscutablement celui du christianisme à ses origines. L’empereur Julien, qualifié d'apostat par l'Eglise, succédant aux empereurs "chrétiens" constantiniens, réautorisa les cultes païens, et affirma : "Si quelqu’un veut savoir la vérité en ce qui vous concerne, chrétiens, il saura que votre impiété est partiellement constituée de l’audace juive, et aussi de l’indifférence et du sens de la confusion des Gentils, et que vous avez mélangé non pas leurs meilleures, mais leurs pires caractéristiques." Une fois mort, c'est l'Eglise de Rome qui s'imposa et les historiens chrétiens n'ont pas eu beaucoup de contradicteurs pendant les 15 siècles de domination religieuse en Europe, avec l'aide de l'inquisition et des autodafés.
Au siècle dernier, Albert Churchward soutenait déjà que «Les Évangiles canoniques peuvent apparaître comme une collection d'affirmations tirées des mythes et de l'eschatologie des égyptiens» - L'origine et l'évolution de la religion, par Albert Churchward, p. 394.- Dans Contrefaçons dans le christianisme, Joseph Wheless affirme que «Les Évangiles sont tous des contrefaçons sacerdotales postérieures d'un siècle à leurs dates alléguées.» - Contrefaçons dans le christianisme, par J. Wheless, p. XVIII.
- A la recherche du Jésus historique, le docteur Albert Schweitzer a conclu en 1906 à l'impossibilité d'appréhender la réalité du Jésus historique tel que décrit dans les évangiles ; c'est une «fraude de la tradition» élaborée au second siècle avec force dogmes. - Le Secret historique de la vie de Jésus, Albin Michel, 1961.-
La contrefaçon dont faisaient l'objet les textes de référence durant les deux premiers siècles d'existence de l'Église chrétienne était à ce point effrénée et communément répandue qu'une nouvelle expression fut inventée pour la décrire, celle de «fraude pieuse». Les auteurs de certains Évangiles et épîtres «apocryphes» ayant fleuri durant les deux premiers siècles de notre ère ont même admis avoir forgé de toutes pièces de tels documents (Wheless, op. cit.). Une telle tromperie est par ailleurs maintes fois tenue pour légitime par l'Encyclopédie Catholique (ibid.).
Certains des plus «grands» des pères de l'Église, tels qu'Eusèbe de Césarée, saint Iréné ou saint Jérôme, ont été reconnus par leurs propres pairs comme d'incroyables menteurs ayant régulièrement conté leurs propres fictions sur ce que «le Seigneur» aurait dit et fait pendant «Son» séjour allégué parmi les hommes.
L'affirmation selon laquelle Jésus-Christ n'est qu'un personnage mythique peut être établie, non seulement sur la base des travaux des dissidents et des «païens» ayant connu la vérité du christianisme, et qui ont été perfidement réfutés, voire assassinés pour leur opposition aux ecclésiastiques chrétiens et «pères de l'Église» qui dupaient les masses de leurs fictions, mais également par les écrits des chrétiens eux-mêmes, qui révèlent sans discontinuité qu'ils ont toujours su que l'histoire de Jésus-Christ n'était qu'un mythe fondé sur les récits ayant trait à des divinités plus anciennes et qui peuvent être rapportés à la totalité du monde antique alors connu. Dans les faits, c'est le Pape Léon X, qui, averti de la vérité du christianisme en raison de son rang élevé dans la hiérarchie de l'Église, fit cette curieuse déclaration: «Quel bénéfice cette fable du Christ ne nous a-t-elle pas déjà apporté !» (Dictionnaire philosophique de Voltaire) - Cela a été rapporté par Pic de la Mirandole. Et par Spinoza : C'est le jugement qu'en portait le Pape Léon X., comme il parait par ce mot si connu et si hardi dans un siècle où l’esprit philosophique avait fait encore si peu de progrès. « On sait de temps immémorial, disait-il au Cardinal Bembo, combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable ! ».
- L'Encyclopédie des mythes et des secrets, de Barbara Walker, p. 471, citée par le Rév. Taylor, dans son Diegesis (renvoi de bas de page, p. 35) rapporte une version légèrement différente du mot de Léon X (Jean de Médicis): «Il est bien connu combien, de temps immémorial, cette fable du Christ nous a été profitable.» (Lettre au cardinal Bembo). Son troisième successeur, Paul III, alias Alexandre Farnèse, confiera au duc de Mendoza, ambassadeur d'Espagne à Rome que, n'ayant pu découvrir aucune preuve de la réalité historique du Jésus-Christ de la légende chrétienne, il était dans l'obligation de conclure à un dieu solaire mythique de plus.
Preuves qu'on retrouve dans les ouvrages de Robert Ambelain, suivants :
- Jésus et le mortel secret des Templiers,
- La Vie Secrète de Saint Paul,
- Les lourds secrets du Golgotha -(R. Laffont éd., 1972)
Cet historien a fait un long et patient travail de recherche avant d'en conclure à un Jésus très différent de celui qu'a littéralement créé Saul, alias Saint Paul.